Le Bardo est aujourd’hui l’un des plus importants musées au monde. Construit dans la deuxième moitié du XIXe siècle, cet espace devait répondre à une destination palatiale plutôt qu’à une fonction culturelle ; cependant, devenu musée en 1882, baptisé de ce fait musée Alaoui (du nom du souverain de l’époque, Ali Bey 1882-1902), il connut une heureuse transgression d’usage qui en fit un haut lieu de culture et de civilisation. En 1899, les autorités lui adjoignirent un second espace, le petit palais qui désormais abrite les collections d’art islamique. De par leur qualité architecturale, ces deux palais sont aujourd’hui partie intégrante du musée national.
Note : La salle de réception avec sa grande coupole à seize pans en bois découpé et peint de couleurs chatoyantes sur fonds d’or.
La salle de musique avec son plafond décoré de motifs floraux et avec ses deux tribunes, l’une réservée aux femmes (les princesses) et l’autre aux musiciens ; celle-ci étant soutenue par de fines colonnettes en marbre blanc et incrustées de baguettes en marbre rouge.
Note : Les mosaïques, il s’agit là de la plus importante collection au monde mais quelle splendeur. Fermons les yeux un instant et laissons défiler ces images sorties du fonds de l’histoire au gré d’un agencement de tesselles manipulées par des mains d’artistes africains, tunisiens ; histoire, mythologie, religion, vie quotidienne, autant de thèmes et de scènes qui se bousculent dans un grand chatoiement de couleurs et de tons.
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