L’oïdium est une maladie cryptogamique, qui est aussi appelée maladie du blanc, causée par différentes espèces de champignons. Ces champignons sont responsables de redoutables épiphyties qui parasitent de manière plus ou moins spécifique, diverses espèces de plantes cultivées.
C’est souvent en mai qu’il commence ses ravages, favorisé par l’humidité encore bien présente et l’arrivée de la chaleur. Les écarts de température importants entre la nuit et le jour constituent des facteurs favorisant l’apparition de ce champignon.
Chez nous autour de 600 m d’altitude, ses premières attaques apparaissent vers fin juin.
Son attaque commence par l’apparition d’un feutrage (poudre), blanc à blanc-grisâtre, d’aspect farineux à la surface des feuilles, des tiges et parfois des fleurs.
L’oïdium peut provoquer une déformation des feuilles, qui se gondolent et se boursouflent.
Dans le cas d’attaque importante, la récolte est réduite.
Actions préventives
• Espacer suffisamment les plants lors de leur plantation (notamment courgette, courge, tomate,…).
• Être attentif et observer afin de voir les débuts d’attaque, cela évite de traiter par anticipation.
• Supprimer rapidement les parties ou sujets atteints afin que la maladie ne se propage pas trop vite (ne pas mettre au compost mais bruler si possible).
Actions curatives
• Soufre (autorisé en agriculture biologique car totalement biodégradable)
Généralement appliqué en pulvérisation, le soufre s’achète sous forme de « poudre à mouiller » que l’on dilue donc dans l’eau. Comme tout traitement pulvérisé sur les feuilles, ne pas traiter par forte chaleur.
L’efficacité baisse très fortement au-delà de 10 à 15 % de surface atteinte par la maladie.
• Décoction de racines d’ortie ou d’oseille
Nous n’avons pas encore essayé.
Faire tremper dans un litre d’eau, 100 g de racines pendant 24h. Puis porter à ébullition et laisser frémir 30 minutes. Après refroidissement s’utilise pur en pulvérisation.
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