Un Softail Low Rider pèse déjà environ 300kg prêt à rouler, sans les accessoires supplémentaires que vous avez choisi ; c’est donc une moto, d’environ 400kg en solo ou d’environ 460kg en duo, avec une garde au sol de 130mm, des angles d’inclinaison gauche/droit limités à 29,6° et pas mal d’inertie, que vous allez conduire.
S’il ne faut pas chercher à lutter contre le poids, vous bénéficiez en contrepartie d’une assise basse et d’un centre de gravité situé tout en bas sous les fesses du pilote.
Ce type de moto ne se conduit pas comme les autres motos, car ces motos ont souvent un empattement important et elles sont aussi très stables.
Il faut donc rester droit et tourner le guidon plutôt que d’incliner trop la moto. En bref, enrouler sans attaquer, arrondir ses trajectoires en gardant une marge de sécurité.
Adapter sa position de conduite
Le confort de conduite est aussi une question de sécurité car quand on est mal installé, on se focalise sur la gêne ou la douleur, pas sur la vigilance.
La conduite de la moto s’effectue via sept appuis : le fessier, les deux mains, les deux genoux et les deux pieds. Cependant, les genoux sont peu sollicités sur une Harley-Davidson donc il nous reste cinq points d’appui.
Le bas du corps doit être serré et faire corps avec la moto, tandis que le haut du corps doit rester souple, mobile, détendu, capable de bouger.
Il faut donc adapter notre moto à notre morphologie.
Comme le montre le schéma, nous pouvons agir sur trois points (position des mains, du fessier et des pieds) enjouant sur les segments A, B et C.
Position d’assise
Cette position peut-être adaptée en avançant ou reculant l’assise, en remontant ou descendant l’assise, ces modifications pouvant être combinées.
Les contraintes imposées par le cadre de la moto ne permettent guère que ± 4cm de recul et ± 2cm d’abaissement de l’assise.
Ces adaptations agissent sur les segments A, B et C.
Position des mains
Pour un changement radical de position de conduite, on peut changer le type de guidon qui équipe la moto. Le choix est vaste et permet toutes les adaptations souhaitées.
Pour une adaptations plus simple, le changement des risers peut-être suffisant.
Ces adaptations agissent sur les segments A et B.
Par ailleurs pour certains, la manipulation des interrupteurs des clignotants n’est pas aisée.
A cette fin, il existe des boutons rallongés qui facilitent ces manipulations, et ce, sans bouger la main sur les poignées.
Position des pieds
Les adaptations relatives aux « Foot Controls » agissent sur le segment C et joue sur l’angle d’ouverture des genoux.
S’agissant du Softail Low Rider (FXLR), équipé d’origine en commandes intermédiaires (Mid Controls), il existe un kit de commandes avancées (Forward Controls) H-D Part 50700060 / 50700061, qui permet un gain de 7.5″ (19,05cm) par rapport aux commandes intermédiaires. Ce kit est compatible avec les différents modèles de crash-bar Harley-Davidson.
Pédale de frein
De mon point de vue, la pédale de frein (Brake Pedal Pad) du FXLR est placée trop basse par rapport au niveau du repose-pied.
Le bras de frein ne pouvant être réglé, contrairement à celui du sélecteur de vitesse, il est donc nécessaire d’augmenter la hauteur de la pédale pour plus de confort lors des freinages arrières.
Mon choix personnel
En regard de ma morphologie (1,77m, jambes relativement longues), j’ai retenu la selle H-D Tallboy Part 52000305, les Risers Drag Specialties 3.5″ Part 06020408 et les commandes avancées H-D Standard Forward Control Part 50700061.
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