En 1968, alors que la rumeur d’un multicylindre en provenance du Japon se fait de plus en plus insistante, Triumph va appliquer une recette similaire, en ajoutant un cylindre à un bloc de 500 Twin : la Trident T150, en 750 cm3, était née (740,4 cm3 – 67 × 70 mm).
En 1975, la Trident est renommée T160. Les cylindres sont inclinés vers l’avant, comme sur les BSA, lui permettant de recevoir un démarreur électrique. Un disque de frein à l’arrière fait son apparition et le sélecteur de vitesse migre enfin du côté gauche de la moto.
En 1991, Triumph renaît avec ce modèle mythique. Le modèle est décliné en deux cylindrées, 750 (T750) et 900 cm3 (T900). Toutes les deux utilisent le nouveau moteur de trois cylindres en ligne quatre temps refroidi par eau, annonçant respectivement 87 et 98 ch. La partie-cycle est constituée d’un cadre poutre en acier, de freins de 296 mm de diamètre à l’avant et de 255 mm à l’arrière.
Les deux modèles, grandement améliorés durant leur carrière, recevront une rampe de carburateurs Keihin la dernière année de leur commercialisation, en 1998.
En 2021, cette nouvelle Trident 660 est proposée. Le moteur est un tricylindre de 660 cm3 Euro 5 dérivé du moteur 675 cm3 des Daytona et Street Triple. Malgré une cylindrée identique au modèle Street Triple 660 S, ce moteur est nouveau avec notamment 67 pièces spécifiques. Ses cotes moteur (alésage et course) sont différentes avec 74 × 51,1 mm pour la Trident (contre 76 × 48,5 mm pour la Street) afin de privilégier le couple à bas régime.
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